L’adaptation par la formation est plus que jamais nécessaire à la survie de l’entreprise dans un contexte de marché de plus en plus concurrentiel. En effet, selon le terme consacré, « l’ubérisation » menace de plus en plus de structures. Leurs collaborateurs se doivent donc de devenir des caméléons capables d’évoluer en fonction du changement.
Cette capacité deviendra par ailleurs de plus en plus importante en tant que facteur d’employabilité pour les employés et est d’ores et déjà recherchée par les entreprises.
Celles-ci attendent de plus une formation rapide et peu coûteuse, puisque selon le livre blanc des neurosciences et de la formation professionnelle, «Il est de plus en plus souhaitable que l’euro investi rapporte bien plus que ce qu’il ne coûte». La formation doit donc être à même de s’adapter elle aussi à ce changement radical et évoluer pour créer des résultats concrets. Peu importe désormais le «savoir » ou le « comprendre», il s’agit à présent d’impacter directement le business de l’entreprise.
Les apprenants ont eux aussi changé. Une génération plus digitalisée émerge, mais souffrant de cette surcharge d’information électronique au quotidien, provoquant stress, surmenage, et ce que l’on appelle plus communément infobésité. La formation doit par conséquent devenir plus courte et plus efficace en provoquant une mémorisation plus rapide et en suscitant la motivation des apprenants. La solution apparaît dans le e-learning, pensé par des ingénieurs pédagogiques qui créent de la formation à même de solliciter rapidement l’attention du candidat et de favoriser l’apprentissage.
Martin Rollin, Conseiller pédagogique
Source : Neurosciences et formation professionnelle, livre blanc – Novembre 2016 – Xos, SLTI & International Learning